lundi 10 novembre 2008

Les trois évangélistes

Marc Vandoosler a le front appuyé à la grille d'une vieille bâtisse abandonnée du Vème. Il est dans la merde: universitaire sur le déclin (historien médiéviste), divorcé, sans le sous, en fin de bail, un vieil oncle à charge, un ancien flic pourri... Il a trouvé un bon plan, cette vieille bâtisse à louer pour une bouchée de pain, mais dans sa situation financière, il lui manquait encore les deux tiers du loyer. Il pense à deux autres connaissances, Matthias, un paléontologue, et Lucien, un fêlé de la Grande Guerre. Normalement, ça ne fait pas bon ménage, ces mélanges de périodes historiques, mais ça le fait bien marrer de voir ces deux anciens acolytes dans une merde aussi grande que la sienne. Les trois acolytes emménagent dans "la vieille baraque pourrie" avec le vieux Vandoosler, qui les appelle affectueusement, saint Marc, saint Matthieu et saint Luc, les trois évangélistes.

Tout commence avec un arbre, un jeune être, qui a poussé une nuit dans le jardin d'une vieille cantatrice, Sophia Simeonidis. Elle se résigne à demander à ses nouveau voisins qu'elle espionne depuis quelques temps de creuser une tranchée sous l'arbre, contre 30 000 francs, pour voir s'il ne cacherait pas quelque-chose: un cadavre peut-être? Peu après, la cantatrice disparaît, mais sa nièce, arrivée à qui arrive à Paris peu après sa disparition ne veut y croire; et les évangélistes décident de mener l'enquête. Début de l'histoire.

C'est le second Vargas ("Debout les morts") dans lequel je me suis plongé. Malgré la mauvaise critique, j'ai beaucoup aimé. Les personnages sont originaux, certaines scènes sont ubuesques, l'intrigue cherchée et pleine de rebondissement, malgré quelques longueurs. La fin est impossible à prévoir (Connaître la fin dès les 100 premières pages, c'est une chose qui m'énerve souvent dans les polars et qui m'avait détourné de ce genre).

Un bon livre, qui se lit bien, et qui m'a incité à continuer sur un troisième tome...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ce titre est le premier (et le seul à ce jour) roman de Fred Vargas que j'ai lu. Et j'ai beaucoup aimé! Pas vraiment un coup de coeur mais en tout cas un bon moment de lecture...et effectivement, je n'avais pas vu venir la fin ;-)