vendredi 31 octobre 2008

Funeral for Theodred

Nú on théostrum licgeth Théodred se léofa
hæ´letha holdost.
Ne sceal hearpan sweg wigend weccean,
ne winfæ´t gylden guma sceal healdan,
ne god hafoc geond sæ´l swingan,
ne se swifta mearh burhstede beatan.
Bealocwealm hafað fréone frecan forth onsended
giedd sculon singan gléomenn sorgiende
on Meduselde thæt he ma no wære
his dryhtne dyrest and maga deorost.

Maintenant, mon cher Théodred repose dans les ténèbres,
Le plus loyal des guerriers.
Le son de la harpe ne réveillera plus le guerrier,
L'homme ne tiendra plus une coupe de vin,
Le bon faucon ne se balancera plus à trvers le hall,
Le cheval rapide ne trépignera plus dans la cour.
Une mort cruelle a renvoyé le noble guerrier.
Les ménéstrels en deuil chanteront
à Meduseld; là où il n'est plus,
à son roi, à ses proches, à ses plus fidels compagnons...



C'est l'hiver, le vrai, pas celui que l'on va devoir attendre encore deux mois. Hier, pendant la nuit, il a gelé au cœur de Paris. Et chaque année, pour moi, les premiers froids n'apportent pas que leur train de rhume. Ils apportent aussi trois films, la plus grande saga jamais écrite depuis celle de Chriemild et de Siegfried.

Alors profitons en pour nous rappelé les funérailles de Théodred, blessé à mort avant l'heure par les traits des Uruk par la faute du vil Grima Wormtongue.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ça donne envie ton billet!!!
Bonne fin de dimanche
Katell

Soïwatter a dit…

J'adore ces textes en vieux germanique, je leur trouve tant de force. Je suis plongé en ce moment dans le chant des Niebelungen (c'est une merveille que j'arrive à lire, c'est assez proche de mon dialecte)

La séance vidéo est prévue pour cette semaine (sauf gros coup de fatigue... ça fait tout de même une dizaine d'heures). Je sais, il faudrait que je me replonge pour une enième (six ou sept, je ne compte plus) fois dans ces trois livres cultes. Mais ma Pile à Lire est déjà si longue...