Petite découverte dans la vrac 23 de la Maison de Trois Thés.
J'ai pu faire, grâce à EDP et quelques échantillons gentiment offerts, faire le tour de la série des trois vrac de la M3T: le n°22 que je possède, le n° 23 et le n° 24, essayés un jour après l'autre, mais pas dans l'ordre. Ma préférence se tourne vers le 24 de 1998, qui semble rassembler ce que j'aime dans un pu ehr.
J'ai en revanche été un peu désopilé par les premières infusions du vrac 23. A part ses feuilles immenses, les premières infusions se placent directement dans le registre du bouillon de légume et par certaines touches, de bonite. Mais après quelques infusions, il revient à des sensations que je préfère.
Mais cette dégustation m'a permis une découverte bien étonnante. En vidant ma théière pour admirer les feuilles exceptionnelles une fois infusée, j'ai trouvé... un fruit de théier...
Ce qui m'a aussi étonné, ce sont les feuilles de ce petit vrac original. Elles sont gargantuesques, et chacune est très soigneusement pliée en quatre d'une manière assez originale, d'abord dans le sens de la largeur, puis dans le sens de la longueur... Le temps et la fermentation semble avoir fait son effet, car elles sont devenu tant fragile, ce certaines se décomposent en une fine dentelle...
A un prix imbattable, ces trois vracs déjà âgés maintenant sont exceptionnels. De quoi donner envie de découvrir les autres vrac de la M3T...
J'ai pu faire, grâce à EDP et quelques échantillons gentiment offerts, faire le tour de la série des trois vrac de la M3T: le n°22 que je possède, le n° 23 et le n° 24, essayés un jour après l'autre, mais pas dans l'ordre. Ma préférence se tourne vers le 24 de 1998, qui semble rassembler ce que j'aime dans un pu ehr.
J'ai en revanche été un peu désopilé par les premières infusions du vrac 23. A part ses feuilles immenses, les premières infusions se placent directement dans le registre du bouillon de légume et par certaines touches, de bonite. Mais après quelques infusions, il revient à des sensations que je préfère.
Mais cette dégustation m'a permis une découverte bien étonnante. En vidant ma théière pour admirer les feuilles exceptionnelles une fois infusée, j'ai trouvé... un fruit de théier...
Ce qui m'a aussi étonné, ce sont les feuilles de ce petit vrac original. Elles sont gargantuesques, et chacune est très soigneusement pliée en quatre d'une manière assez originale, d'abord dans le sens de la largeur, puis dans le sens de la longueur... Le temps et la fermentation semble avoir fait son effet, car elles sont devenu tant fragile, ce certaines se décomposent en une fine dentelle...
A un prix imbattable, ces trois vracs déjà âgés maintenant sont exceptionnels. De quoi donner envie de découvrir les autres vrac de la M3T...
6 commentaires:
Salut Soiwatter,
Oui moi aussi j'étais au début très vrac 24 (mais venant du monde des shu, c'est normal j'imagine). Petit à petit, je me suis fait au vrac 23, notamment grâce à la découverte de vieux sheng que l'on m'a envoyé. Ce dernier n'a pas tant à leur envier, si ce n'est peut-être de la profondeur.
C'est sûr qu'à ce niveau de prix, c'est difficile de trouver mieux ailleurs pour des vracs. Mais finalement en regardant à la M3T, certains vracs apparus en 2008 (les 28 et 29) sont également impressionnants je trouve en regard de leur prix ! Le 29 a toutefois un côté salin qui peut rebuter. Si tu n'es pas fan du 22, je ne te le conseille pas.
J'ai acheté les vracs 22, 23 et 24 il y a 2 ans.
Jamais trop accroché au 22.
Mon préféré fut d'abord le 24 : ses notes de vin cuit, pruneaux, son nez inimitable...mais aussi son manque de corps...
Finalement je pense que je prefere le 23 : structure, matière, tenue aux infusions...Par contre je ne le bois qu'en theiere, j'ai du mal en zhong...
Les 23 et 24 sont vraiment des vracs atypiques, de par leurs feuilles (certaines énormes, étrangement pliées comme tu le soulignes soïwatter) et leurs goûts...
Le n°28 de 1998 (merci denis !) est aussi superbe ! Pas encore goûté le 29...
Edp, Lionel:
C'est vrai que ma préférence pour le 24 peut venir de ma meilleur connaissance du monde des Shu. Mais même pour un shu, je trouve que cette référence est une grande dame... Et est déjà entrée dans la liste de mes prochaines acquisitions...
C'est vrai aussi que le 23, au niveau texture et tenue des infusions dépasse de loin les deux autres. Mais c'est vraiment cette note de bonite sur les 2-3 premières infusions qui m'ont désopile (à 11 heures du matin, ça choque...) Il faudra que je le regoûte une fois à tête plus reposée dans des conditions plus idéale...
Contrairement à toi Lionel, j'aime bien le 22. Au départ, il m'avait semblé un peu fermé. Mais j'ai remarqué que c'était vraiment en le poussant, autant au niveau des quantités, des temps d'infusion et de la température de l'eau qu'il donne son meilleur. Dès qu'un de ces paramètres fait défaut, même en cours d'infusion, j'ai l'impression que le thé se referme...
J'ai regoûté au passage un Sheng de Menghai de 2005 de chez Terre de Chine. Et soit ce sont mes papilles, soit c'est le thé qui a totalement changé. La dernière fois que je l'avais essayé, il me semblait totalement fermé par rapport à ce que j'avais pu goûter de comparable. Là, je lui ai trouvé beaucoup plus de classe qu'avant. Un très fort arôme de camphre (que je n'avais jamais pu autant discerner sur un pu ehr, mais là, je soupçonne mon nez trop jeune encore de s'être affirmé) sur une base fruitée... Pas mal finalement.
Il faudra que je goûte les 28 et 29 à l'occasion. Je me doit subir un petit déplacement loin de mes théières adorées au pays des barbares Rockfeller à partir de Dimanche. Peut-être un petit passage place Monge d'ici là pour gâter mes papille avant la Grande Depression!
C'est marrant ici, si on ne sait pas de quoi vous parlez, ça peut être assez déroutant!!
Drôle de discussion à n'en pas douter...
Enregistrer un commentaire