L'année 2009 a donc bien commencé sous le signe du thé. Il est donc grand temps de reprendre le chemin des librairies et des bibliothèques, ma pile à lire étant à son point le plus bas depuis au moins un an. En effet, la fin de mon challenge ABC a concentré mes lectures de fin d'année sur les quelques entrées manquantes et je n'ai pas pris beaucoup de temps pour la découverte de nouvelles perles littéraires. Je ne recommencerais pas de challenge cette année. J'ai envie de me plonger dans des lectures beaucoup plus personnelles et que le cadre rigide d'une liste pré-établie et règlementée ne permet pas d'intégrer.
Tout d'abord, j'ai envie de refaire un tour complet d'horizon des écrits le grand maître, j'ai nommé Pierre Desproges. J'ai envie de relire les textes que je connais déjà, et de découvrir tout ce que mon trop jeune âge ne m'a pas permis de connaître, tout un programme:
Tout d'abord, j'ai envie de refaire un tour complet d'horizon des écrits le grand maître, j'ai nommé Pierre Desproges. J'ai envie de relire les textes que je connais déjà, et de découvrir tout ce que mon trop jeune âge ne m'a pas permis de connaître, tout un programme:
- La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède
- Les Bons Conseils du professeur Corbiniou
- Les Réquisitoires du Tribunal des flagrants délires
- Les Chroniques de la haine ordinaire
- Manuel du savoir-vivre à l'usage des rustres et des malpolis
- Vivons heureux en attendant la mort, en cours de lecture
- Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des biens nantis
- Fonds de tiroir
- Textes de scènes
- L'Almanach
- Les étrangers sont nuls
- La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute, déjà lu en ce début d'année, il faudra que j'en parle, bientôt, mais j'ai déjà plein de projets de posts, dont un particulier qui me tient à cœur.
- Le Petit Reporter
- Pierre Desproges en BD : Françaises, Français, Belges, Belges, lecteur chéri mon amour
- Desproges est vivant
J'ai aussi envie de finir la lecture du Chant des Nibelungen, ce texte en ancien allemand qui me tient à cœur, et dont l'incipit trote dans ma tête au pires moments de rêveries interdites. A cerveau obscur, rêveries délirantes...
Pour cette nouvelle année, j'ai pour projet de me lancer dans les aventures du juge Ti, dont Yueyin nous avait parlé l'an dernier et qui m'avait bien tenté. J'ai aussi un certain nombre de séries et d'auteurs sur le feu que j'ai bien envie de suivre:
Pour cette nouvelle année, j'ai pour projet de me lancer dans les aventures du juge Ti, dont Yueyin nous avait parlé l'an dernier et qui m'avait bien tenté. J'ai aussi un certain nombre de séries et d'auteurs sur le feu que j'ai bien envie de suivre:
- Jannet Evanovitch
- Erik Orsenna
- Lillian Jackson Brown
- Yoko Ogawa
- Aki Shimazaki
- Fred Vargas...
Tout un programme pour cette nouvelle année, donc...
Mais avant de finir, je vais vous mettre à contribution. Si quelqu'un connaîtrait des classiques asiatiques sur le thé traduits en français, en anglais ou en allemand autres que les trois grands que l'on retrouve plus ou moins difficilement tout de même dans les bonnes librairies, pourriez-vous me les indiquer? Comme vous avez dû le remarquer, je suis devenu un grand amateur de thé... Et j'adorerais pouvoir partager cette passion avec ma passion des livres.
En passant, je vous conseille de suivre le magazine sur Internet, The Leaf. Le quatrième numéro vient de sortir, et, comme les trois précédent, c'est une mine d'information pour les amateurs de thé qui sont, je le sais, beaucoup à suivre ces lignes. En plus, c'est gratuit et très bien fait! Mais ça, j'en reparlerais très bientôt...
Mais avant de finir, je vais vous mettre à contribution. Si quelqu'un connaîtrait des classiques asiatiques sur le thé traduits en français, en anglais ou en allemand autres que les trois grands que l'on retrouve plus ou moins difficilement tout de même dans les bonnes librairies, pourriez-vous me les indiquer? Comme vous avez dû le remarquer, je suis devenu un grand amateur de thé... Et j'adorerais pouvoir partager cette passion avec ma passion des livres.
En passant, je vous conseille de suivre le magazine sur Internet, The Leaf. Le quatrième numéro vient de sortir, et, comme les trois précédent, c'est une mine d'information pour les amateurs de thé qui sont, je le sais, beaucoup à suivre ces lignes. En plus, c'est gratuit et très bien fait! Mais ça, j'en reparlerais très bientôt...
10 commentaires:
Ton dernier conseil me fait penser à une résolution qui me trotte dans la tête depuis la moitié de l'année dernière : me remettre sérieusement à l'anglais pour pouvoir enfin lire toutes ces choses que l'on trouve sur internet en anglais, à commencer par certains articles de Stéphane! Et dire qu'en sortant du lycée je savais le lire à défaut de l parler parfaitement!!
Moi aussi j'ai dû m'y remettre plus sérieusement, car dans mon métier, vue que je travaille essentiellement avec des étrangers, c'est l'anglais qui est de mise. Bon, je ne partais de zéro puisque j'en avais fait pendant toute ma scolarité jusqu'en école d'ingénieur et que j'avais lu quelques pavés en anglais, mais je m'étais plus concentré sur l'allemand. Mais en faisant un petit effort et avec un bon dico sur internet (va voir ce que fais Lexilogos) ça vient tout seul.
Je te conseil vivement ce magazine. les articles sont poussés tout en étant abordables. Et ça offre une ouverture de plus sur la culture chinoise en relation avec le thé.
Il y a "L'extase du thé" aux Editions Moundarren, poèmes sur le thé bilingue français - chinois, très très beau et inspirant.
Quels sont les 3 grands livres classiques dont tu parles ici ? Okakura Kakuzo-Le livre du thé, Yasushi Inoue-Le maître de thé et ?
Et le Cha Jing de Lu Yu... Quand même, le plus grand, il ne faut pas oublier le Maître!
Merci pour la référence. Je vais essayer de me la procurer.
Vaut-elle le coup la lecture de ce classique des classiques ?
C'est une question difficile à répondre...
Au niveau de notre pratique quotidienne? Il faut bien voir qu'une grande partie de l'essai traite de la manière de produire les galettes et de préparer le thé sous les Tang dans les cours impériales: la méthode du thé bouilli. Donc il y a de nombreux passages qui ne nous servent strictement à rien, à part au niveau historiques...
En revanche Lu Yu fait une grande étude bibliographique de textes que il avait à sa disposition au VIIeme siècle, et qui sont certainement aujourd'hui disparus ou bien introuvables en langue lisible (français, allemand, anglais...).
Il y a aussi des passage sur l'importance du sel (à rapprocher de nos réflexions sur la minéralisation de l'eau), de l'eau (proche de ce que l'on en dit aujourd'hui), des ustensiles et essentiellement de la couleur des tasses, de la qualité des feuilles...
Lu Yu dit dans certains passages que sa méthode n'est pas la seule existante, et on retrouve des indices d'une forte habitude du thé infusé en Chine du Sud. Certains y voient même des premières traces de développement du GFC, mais là je reste sceptique, ou alors je n'ai pas retenu les bons passages...
On a aussi la présence du mot théière (je suis sceptique au niveau de la traduction générale du texte), mais il serait intéressant de voir si c'est bien le mot Chu Hu (cruche à thé donc théière) qui est utilisé. Il faut savoir que les premières théières sont arrivées au Japon au IXeme siècle par la corée et que ça correspond à des us de chine du sud apportés par les moines taoïstes...
Au niveau culturel, historique, je pense que ça vaut le coup. Il y a peut-être aussi des choses à voir qui dans sa réflexion pourraient être intégrés dans nos réflexions actuelles. au niveau de la pratique du thé, on est trop loin de notre amour pour le GFC... Mais lorsqu'on lit le Livre du Thé, n'est-ce pas la même chose? Après, c'est à toi de voir si ça t'intéresse. J'avais fait une note de lecture en décembre suite à la lecture du classique, si ça t'intéresse.
Au niveau plus moderne et plus en phase avec nos habitudes actuelles, je te conseille vivement la lecture du texte publié dans le dernier numéro de The Leaf...
En passant, la seule éditions disponible est chez Gawsevitch, qui ne l'édite plus que pour Mariage Frère. Pour en avoir discuté avec des gens au palais des Thés, ils ont un monopole sur la diffusion qui emmerde bien tout le monde... C'est un beau livre mais je n'aime pas la traduction, ni la méthode de romanisation assez floue utilisée (il passent sans scrupule du Pinyin au Wades Gilles et à l'EFEO dans la même page et ça peut parfois faire mal aux yeux). Il parait qu'il y a une ancienne édition québécoise qui n'est plus éditée qui est beaucoup mieux, mais quasiment introuvable...
+1 pour The Leaf - j'étais tombé dessus il y a quelques temps & c'est superbement fait - y faire 1 don sera toujours pas grand-chose rapport à la qualité des articles
Desproges j'ai chez Seuil l'intégrale de ses textes - rien à dire - c'est le total foot
belles lectures en perspectives
en fait j'ai vu ton pseudo qui m'intriguait car je vis en Alsace du coup je suis tombé sur ton blog
fortunato
"Desproges est vivant"...celui ci il me manque...
Bonjour Soï
Aujourd'hui grand jour où je bois un certain thé qu'un ami certain m'a offert....
Miam
@Fortunato: Ah! Desproges, ce grand maître! Et dire que nous ne sous étions croisés sur cette planète que l'espace de quatre ans, quoique je fusse alors bien trop jeune pour partager cet amour de l'imparfait du subjonctif et cette verve du verbe.
Moi, l'Alsace, je l'ai quitté en partant faire mes études puis ma vie à l'intérieur! Mais je garde au font de moi ces racines plus profondes que celles d'un théier sauvage millénaire...
@Alain: Je suis en pleine lecture de Vivons heureux en attendant la mort et la collection de tous les recueil risque de prendre du temps...
Heureux que ce thé jaune te plaise autant... Délectable, non?
Oh oui relire les DESPROGES, j'ai pris énormément de plaisir avec "Textes en scène", "Chronique de la haine ordinaire" et "Vivons heureux..." et puis bien envie de lire ORSENNA...
billets à suivre donc
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