En 1903 à Ropraz, dans le Haut-Jorat vaudois, la fille du juge de paix meurt à vingt ans d'une méningite. Un matin, on trouve le couvercle du cercueil soulevé, le corps de la virginale Rosa profané, les membres en partie dévorés. Horreur. Stupéfaction des villages alentour, retour des superstitions, hantise du vampirisme, souvenirs des vielles tares et des anciennes perversions populaires, chacun épie l'autre au cœur de l'hiver. Puis, à Carrouge et à Ferlens, deux autres profanations sont commises. Il faut désormais un coupable...
Dans cette nouvelle, Jacques Chessex nous raconte d'une manière crue et gore des perversions campagnardes, des superstitions moyen-âgeuses et la vindicte populaire toujours prompte à trouver un coupable qui, si cela avait encore été possible, aurait été pendu haut et court puis brûlé sur un bûcher sans autre forme de procès. Et pourtant il s'agit de faits réels horribles qui se sont produits à l'aube de la première guerre mondiale : ce n'est pas si vieux que ça au final...
A la lecture, on dirait une chronique journalistique, une enquête de reporter d'investigation. L'écriture est précise et juste, les faits sont retranscrits sans finesse et sans ménagement, mais sans envolée lyrique morbide des romans d'horreur et des thrillers gores. Avec une fin très originale, c'est une petite nouvelle agréable, très bien construite, que je conseille.
Pourtant il lui manque d'après moi un peu de profondeur, l'auteur reste trop superficiel dans ses descriptions et dans son histoire et j'aurais aimé qu'il rentre un peu plus profondément dans l'intrigue... J'aurais peut-être préféré un roman à la place d'une nouvelle... Mais ça n'engage que moi.
J'ai passé le livre à Loutarwen qui devrait bientôt l'avoir fini - il ne lui reste plus que 33 pages à lire - donc vous aurez droit à un double commentaire...
Dans cette nouvelle, Jacques Chessex nous raconte d'une manière crue et gore des perversions campagnardes, des superstitions moyen-âgeuses et la vindicte populaire toujours prompte à trouver un coupable qui, si cela avait encore été possible, aurait été pendu haut et court puis brûlé sur un bûcher sans autre forme de procès. Et pourtant il s'agit de faits réels horribles qui se sont produits à l'aube de la première guerre mondiale : ce n'est pas si vieux que ça au final...
A la lecture, on dirait une chronique journalistique, une enquête de reporter d'investigation. L'écriture est précise et juste, les faits sont retranscrits sans finesse et sans ménagement, mais sans envolée lyrique morbide des romans d'horreur et des thrillers gores. Avec une fin très originale, c'est une petite nouvelle agréable, très bien construite, que je conseille.
Pourtant il lui manque d'après moi un peu de profondeur, l'auteur reste trop superficiel dans ses descriptions et dans son histoire et j'aurais aimé qu'il rentre un peu plus profondément dans l'intrigue... J'aurais peut-être préféré un roman à la place d'une nouvelle... Mais ça n'engage que moi.
J'ai passé le livre à Loutarwen qui devrait bientôt l'avoir fini - il ne lui reste plus que 33 pages à lire - donc vous aurez droit à un double commentaire...
4 commentaires:
il est dans ma LAL depuis bien longtemps...pas moyen de le trouver à la bibli (une vraie honte!).
ça semble bien comme lecture et tellement différent de ce que l'on peut voir en général ! J'en prends note.
ça a l'air tentant quand même mais il est tout petit c'est ça ???
Une centaine de pages... Et c'est tout ce que j'ai à lui reprocher... Sinon c'est vraiment sympa de voir comment tout le monde soupçonne tout le monde et comment la vindicte populaire éclate.
Enregistrer un commentaire