La morale de cette aventure, c'est que l'homme est une chauve-souris, un rhinolophe, une pipistrelle, parfois même un vespertilion. Pourrat tenait surtout à lui montrer ses ailes; le tribunal de Kiel, moins aimable, lui a mis le nez dans ses crottes de rat...
Pour le voyage au Japon, il faudra attendre un peu, mais mon PC fait des siennes en ce moment, donc me voilà amputé de mes 3500 photos... Donc, si on doit faire abstraction de l'image, concentrons nous un peu sur le mot.
Me voilà depuis quelques jours plongé dans les Chroniques de Vialatte. On ne dévore pas Vialatte, on s'en imprègne. On ne lit pas son verbe, on le sous-pèse attentivement, mot après mot, tous comptent... On ne l'analyse pas, on le laisse s'envoler...
Connaissez-vous Viallate? Vous aimez? Ces questions ne se posent pas, elles ne se posaient pas il y a un demi-siècle, de son vivant, elles ne se posent toujours pas. Au plus permettent-elle de classer le lecteur, dans un groupe non-identifié d'animaux étranges...
Des lecteurs de chroniques, c'est déjà bizarre, mais qui plus est Viallate! Dans une classe ou l'on trouve, Kafka, Borges, Giraudoux et Desproges... Mais Viallate n'est pas Kafka ni Ionesco, Viallate n'est pas Borges et encore moins Desproges...
Viallate était notoirement méconnu de son vivant, il l'est resté aujourd'hui, même si tous connaissent son nom (ou bien ma vision du monde serait-elle déformée?) Il se disait lui-même un écrivain mineur, mais il n'y a là rien de rabaissant. Ce n'est pas au grand jour, c'est bien caché sous terre, dans des endroits où l'homme ne peut s'aventurer que la graphite (le charbon, quoi!) se transforme en diament.
Méditons donc juste un peu...
L’homme serait un roseau pensant. Disons plutôt un roseau pensif. Ou même songeur… Disons un salsifis songeur. Car la pensée paraît tout de même plus dense que les produits de la cervelle humaine et le roseau est plus racé que l’homme. Soyons sincères : l’homme est un champignon rêveur, un concombre qui a des visions, un salsifis qui souffre de marottes.
Pour le voyage au Japon, il faudra attendre un peu, mais mon PC fait des siennes en ce moment, donc me voilà amputé de mes 3500 photos... Donc, si on doit faire abstraction de l'image, concentrons nous un peu sur le mot.
Me voilà depuis quelques jours plongé dans les Chroniques de Vialatte. On ne dévore pas Vialatte, on s'en imprègne. On ne lit pas son verbe, on le sous-pèse attentivement, mot après mot, tous comptent... On ne l'analyse pas, on le laisse s'envoler...
Connaissez-vous Viallate? Vous aimez? Ces questions ne se posent pas, elles ne se posaient pas il y a un demi-siècle, de son vivant, elles ne se posent toujours pas. Au plus permettent-elle de classer le lecteur, dans un groupe non-identifié d'animaux étranges...
Des lecteurs de chroniques, c'est déjà bizarre, mais qui plus est Viallate! Dans une classe ou l'on trouve, Kafka, Borges, Giraudoux et Desproges... Mais Viallate n'est pas Kafka ni Ionesco, Viallate n'est pas Borges et encore moins Desproges...
Viallate était notoirement méconnu de son vivant, il l'est resté aujourd'hui, même si tous connaissent son nom (ou bien ma vision du monde serait-elle déformée?) Il se disait lui-même un écrivain mineur, mais il n'y a là rien de rabaissant. Ce n'est pas au grand jour, c'est bien caché sous terre, dans des endroits où l'homme ne peut s'aventurer que la graphite (le charbon, quoi!) se transforme en diament.
Méditons donc juste un peu...
L’homme serait un roseau pensant. Disons plutôt un roseau pensif. Ou même songeur… Disons un salsifis songeur. Car la pensée paraît tout de même plus dense que les produits de la cervelle humaine et le roseau est plus racé que l’homme. Soyons sincères : l’homme est un champignon rêveur, un concombre qui a des visions, un salsifis qui souffre de marottes.