Ca faisait longtemps qu'on était plus sorti, très longtemps même. En voyant l'affiche, on (Loutarwen et moi) a donc décidé de voir ce spectacle qui sera présenté pour Beijing 2008. En fait, on a assisté à la première. C'est donc en exclusivité que je vous livre mon avis, l'un des premiers sur internet.
L'histoire :
Une scène de théatre, un metteur en scène exubérant, une pièce d'opéra chinois, une passion pour la méditation, un pays qui pourrait être n'importe quel pays, un état totalitaire...
Une troupe de théatre est en train de répéter une adapation de l'opéra chinois tragique : Dou E, victime de l’injustice, écrite il y a plus de 700 ans par Guan Hanquin, qui sera bientôt représentée lors d'un festival national de théatre. La mise en scène est originale, frisant le ridicule : une actrice japonaise ne parlant presque que japonais doublée d'une actrice locale ne parlant presque que la langue locale. Cette pièce parle d'injustice, de justice expéditive et brutale, de corruption...
En parallèle, à part Lan, jeune acteur menant une vie un peu décousu et qui a du mal à s'y mettre, tout le théâtre est adepte du Gong Fu (la maîtrise de l'art en chinois), une forme de méditation, proscrite par l'Etat. Et dans ce contexte, l'injustice que subit Dou E et celle que subiront les membres du théâtre vont se confondre progressivement pour ne faire plus qu'une.
Mon avis :
L'auteur et le metteur en scène ont inventé un nouveau style théatral : la tragédie bouffe. Parfois grave, parlant de mort et de totalitarisme, parfois burelesque, sachant garder une certaine légerté pour ne pas accabler le spectateur. De plus l'idée est originale (répétition d'un pièce d'opéra chinois), le décors assez simple est au final bien fait (scène de théatre avec les premiers rangs de sièges), la musique au koto dépaysante, les chants assez inhabituels mais c'est très réussi, les costumes traditionnels sont magnifiquement réalisés (à part Lan qui passe la première partie du spectacle dans une espèce yukata (kimono pour la nuit) en soie informe.
Ca m'a beaucoup plu. Ca détend et j'ai passé une agréable soirée.
Au théatre Ménilmontant, Paris 20e arrondissement, jusqu'au 6 mars 2008.
Ne pas commander son billet à la FNAC, ce sont les seuls à ne pas avoir de place numérotée et ça pose problème.
L'histoire :
Une scène de théatre, un metteur en scène exubérant, une pièce d'opéra chinois, une passion pour la méditation, un pays qui pourrait être n'importe quel pays, un état totalitaire...
Une troupe de théatre est en train de répéter une adapation de l'opéra chinois tragique : Dou E, victime de l’injustice, écrite il y a plus de 700 ans par Guan Hanquin, qui sera bientôt représentée lors d'un festival national de théatre. La mise en scène est originale, frisant le ridicule : une actrice japonaise ne parlant presque que japonais doublée d'une actrice locale ne parlant presque que la langue locale. Cette pièce parle d'injustice, de justice expéditive et brutale, de corruption...
En parallèle, à part Lan, jeune acteur menant une vie un peu décousu et qui a du mal à s'y mettre, tout le théâtre est adepte du Gong Fu (la maîtrise de l'art en chinois), une forme de méditation, proscrite par l'Etat. Et dans ce contexte, l'injustice que subit Dou E et celle que subiront les membres du théâtre vont se confondre progressivement pour ne faire plus qu'une.
Mon avis :
L'auteur et le metteur en scène ont inventé un nouveau style théatral : la tragédie bouffe. Parfois grave, parlant de mort et de totalitarisme, parfois burelesque, sachant garder une certaine légerté pour ne pas accabler le spectateur. De plus l'idée est originale (répétition d'un pièce d'opéra chinois), le décors assez simple est au final bien fait (scène de théatre avec les premiers rangs de sièges), la musique au koto dépaysante, les chants assez inhabituels mais c'est très réussi, les costumes traditionnels sont magnifiquement réalisés (à part Lan qui passe la première partie du spectacle dans une espèce yukata (kimono pour la nuit) en soie informe.
Ca m'a beaucoup plu. Ca détend et j'ai passé une agréable soirée.
Au théatre Ménilmontant, Paris 20e arrondissement, jusqu'au 6 mars 2008.
Ne pas commander son billet à la FNAC, ce sont les seuls à ne pas avoir de place numérotée et ça pose problème.
2 commentaires:
Merci qui? Heureusement que je me suis décidée à prendre des places ;-)
J'ai beaucoup aimé moi aussi, je l'ai vraiment trouvé très original...
Merci Célia!!! (Loutarwen pour les non-initiés...) Mais le jour où les hommes prendront des décisions, ça se saura...
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