traduction du titre: le gardien de l'esprit sacré
Auteur: Kamihashi Nahoko
Studio: Production I.G
Format: 26 épisodes de 25 minutes
Langue: japonais
Année de production: 2006
Diffusé au Japon depuis: avril 2007
Serei no Moribito est adapté du premier tome d'une série de nouvelles fantastiques de Uehashi Nahoko.
Synopsis:
Tous les 100 ans, d’après les légendes des Yakue, un bienfaisant Esprit de l'Eau naît sous forme d’œuf lumineux au sein d’un élu, apportant la pluie sur la région. Pourtant, l’histoire officielle de la fondation du Nouvel Empire de Yogo raconte qu’il s’agit d’un démon responsable de la secheresse. De quel côté se trouve la vérité ? En apprenant que son second fils Chagum est possédé par cet esprit, Sa Majesté Impériale ordonna en secret sa mort.
Mais l'enfant piégé est sauvé par Balsa, une étrangère, une lancière mercenaire qui, pour expier le sacrifice de huit âmes à quoi elle doit la vie, s'est jurée de sauver huit vie. Elle promet à la Seconde Impératrice de protéger son fils des assassins de l’Empereur pour le restant de ses jours. Ainsi, tiraillé entre ceux qui doivent le tuer et ceux qui à tout prix veulent le sauver, Chagum aux côtés de Balsa enterre sa vie de jeune Prince pour une cavale dangereuse. C’est à travers celle-ci qu’il apprendra la vie des plus modestes, découvrira peu à peu l’enigme qui l’entoure et tentera alors d’échapper à son terrible destin de Serei no Moribito, c'est à dire de gardien de l'esprit sacré, car si le garçon mûrit, le mystérieux œuf en lui aussi…
Avis:
Avec Balsa et Chagum, on entre dans un univers de Low Fantasy très japonais, avec ses esprits, ses rizières, ses temples et ses forêts. Mais on a la conscience cet univers bien plus étendu, tant géographiquement que spirituellement: un monde des esprits (Nayug) vit en parallèle du monde des vivants (Sagu). Un univers proche de ceux de Miyazaki.
Serei no Moribito joue sur enormément sur l'esthétique de ses graphismes irréprochables: les paysages sont grandioses, les personnages sont soignés. La bande son de Kenji Kawai est magnifique. Au dela de la réalisation, le scénario est très agréable, avec quelques rebondissements, un rythme très calme, quelques scènes d'action assez impressionantes mais sans violence gratuite, mais il n’y a pas d’éléments inutiles, les épisodes suivent la progression d’une histoire souvent très poétique.
C'est que l'anime ne verse pas dans les clichés des manga/anime japonais: l'héroïne n'est pas une adolescente aux pouvoirs surnaturels. Pas de combats surpuissants défiant les lois de la physique. L'anime baigne dans un univers de conte, mais très peu de magie: les interventions de cet ordre sont discrètes, mais parfaitement exploité dans le sens mystique qui leur est donné. Pas de manichéisme non plus, il n’y a pas d’un coté les méchants et de l’autre coté les gentils, le contexte politique (La rigidité du modèle impérial ultra formaliste) et culturel (les deux peuples Yakue et Yogoites coexistant dans la région de Yogo) suffit amplement. Bref, moins d’action brute, plus de subtilité et de finesse, ce qui donne au final un anime très agréable à regarder posément.
Un univers et des personnages complexes, une histoire bien ficelée, une animation soignée et une bande son de qualité: tous les ingrédients sont réunis... C'est mon coup de coeur anime de l'année.
Espérons que la suite des tome de la série seront aussi adaptés et que l'auteur soit traduit français. Pour l'instant, la série n'est pas encore licenciée hors du Japon. Mais je doute qu'elle ne le soit rapidement en France.
Synopsis:
Tous les 100 ans, d’après les légendes des Yakue, un bienfaisant Esprit de l'Eau naît sous forme d’œuf lumineux au sein d’un élu, apportant la pluie sur la région. Pourtant, l’histoire officielle de la fondation du Nouvel Empire de Yogo raconte qu’il s’agit d’un démon responsable de la secheresse. De quel côté se trouve la vérité ? En apprenant que son second fils Chagum est possédé par cet esprit, Sa Majesté Impériale ordonna en secret sa mort.
Mais l'enfant piégé est sauvé par Balsa, une étrangère, une lancière mercenaire qui, pour expier le sacrifice de huit âmes à quoi elle doit la vie, s'est jurée de sauver huit vie. Elle promet à la Seconde Impératrice de protéger son fils des assassins de l’Empereur pour le restant de ses jours. Ainsi, tiraillé entre ceux qui doivent le tuer et ceux qui à tout prix veulent le sauver, Chagum aux côtés de Balsa enterre sa vie de jeune Prince pour une cavale dangereuse. C’est à travers celle-ci qu’il apprendra la vie des plus modestes, découvrira peu à peu l’enigme qui l’entoure et tentera alors d’échapper à son terrible destin de Serei no Moribito, c'est à dire de gardien de l'esprit sacré, car si le garçon mûrit, le mystérieux œuf en lui aussi…
Avis:
Avec Balsa et Chagum, on entre dans un univers de Low Fantasy très japonais, avec ses esprits, ses rizières, ses temples et ses forêts. Mais on a la conscience cet univers bien plus étendu, tant géographiquement que spirituellement: un monde des esprits (Nayug) vit en parallèle du monde des vivants (Sagu). Un univers proche de ceux de Miyazaki.
Serei no Moribito joue sur enormément sur l'esthétique de ses graphismes irréprochables: les paysages sont grandioses, les personnages sont soignés. La bande son de Kenji Kawai est magnifique. Au dela de la réalisation, le scénario est très agréable, avec quelques rebondissements, un rythme très calme, quelques scènes d'action assez impressionantes mais sans violence gratuite, mais il n’y a pas d’éléments inutiles, les épisodes suivent la progression d’une histoire souvent très poétique.
C'est que l'anime ne verse pas dans les clichés des manga/anime japonais: l'héroïne n'est pas une adolescente aux pouvoirs surnaturels. Pas de combats surpuissants défiant les lois de la physique. L'anime baigne dans un univers de conte, mais très peu de magie: les interventions de cet ordre sont discrètes, mais parfaitement exploité dans le sens mystique qui leur est donné. Pas de manichéisme non plus, il n’y a pas d’un coté les méchants et de l’autre coté les gentils, le contexte politique (La rigidité du modèle impérial ultra formaliste) et culturel (les deux peuples Yakue et Yogoites coexistant dans la région de Yogo) suffit amplement. Bref, moins d’action brute, plus de subtilité et de finesse, ce qui donne au final un anime très agréable à regarder posément.
Un univers et des personnages complexes, une histoire bien ficelée, une animation soignée et une bande son de qualité: tous les ingrédients sont réunis... C'est mon coup de coeur anime de l'année.
Espérons que la suite des tome de la série seront aussi adaptés et que l'auteur soit traduit français. Pour l'instant, la série n'est pas encore licenciée hors du Japon. Mais je doute qu'elle ne le soit rapidement en France.
3 commentaires:
J'ai bien envie de découvrir... Tu m'en a tellement parlé! ;-)
Tiens je ne connais pas et ça à l'air pas mal...
C'est vrai qu'il est pas mal, un vrai petit conte japonais... Et il n'est pas encore licencié en France...
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