Auteur : Tsutsui Tetsuya
Editeur : Ki-oon / Square Enix
Genre: Seinen / Manga d'action
Année: 2006-2007
Un homme dans une pièce, seul. Il se lève, ouvre le rideau et lit : "Votre vie est un échec. Appuyez sur Reset." Il s'enfonce alors un stylo au travers de la carotide. Un homme braque une banque mais ne veut pas d'argent. Il veut une réponse... et se tire une balle dans la tête devant les employés. Un jeune lycéen, un employé de banque, depuis quelques temps, des suicides inexpliqués se multiplient et tous les indices mènent vers une résidence du quartier d'Asamigawa, pourtant tranquille d'habitude. Les défunts se connectaient tous à un jeu vidéo en LAN, Dystopia, pour accomplir des missions meurtrières nettoyant sans doute le stress de la vie réelle. Mais à une époque où les jeux vidéo se font de plus en plus réalistes, il devient difficile pour certains joueurs de distinguer le virtuel du réel.
Hitomi Shinohara, la toute jeune veuve de l'employé de banque et Shunsuke Kitajima, un jeune hacker travaillant pour le gouvernement afin de purger sa peine vont mener l'enquête sur cette série de morts...
Tetsuya Tsutsui est un jeune mangaka indépendant repéré depuis peu par Square Enix, publiant en France sous le label Ki-oon. Après Duds Hunt et le premier tome de Manhole, sa réputation au japon n'a cessé de croître au point que ses oeuvres sont attendues avec impatience.
Dans ce manga il aborde avec un le danger du réalisame des jeux vidéo, un thème assez récurent dans les manga japonais (comme par exemple dans l'excellente série d'anime Lain). Le suicide et l'idée de mort persistante donnent une vision vraiment pessimiste et contradictoire du jeu vidéo. Seule la façade noire du réalisme à l'extrême est mise en avant et le mangaka s'embarque dans une vision manichéenne de la chose. Au final, trop de choses en trop peu de pages. Et pourtant, Reset convainc. Tout d'abord par son rythme effréné et sa naration très claire, qui va droit au but: l'auteur maîtrise le style (manga d'action) et le format (one-shot, manga en un seul volume) et garde le lecteur en haleine jusqu'à la fin. Avec des dessins très sobres mais recherchés, l'auteur arrive à faire passer les emotions avec pas mal de brio qui masque le manque de profondeur du scenario. Une lecture très agréable...
Editeur : Ki-oon / Square Enix
Genre: Seinen / Manga d'action
Année: 2006-2007
Un homme dans une pièce, seul. Il se lève, ouvre le rideau et lit : "Votre vie est un échec. Appuyez sur Reset." Il s'enfonce alors un stylo au travers de la carotide. Un homme braque une banque mais ne veut pas d'argent. Il veut une réponse... et se tire une balle dans la tête devant les employés. Un jeune lycéen, un employé de banque, depuis quelques temps, des suicides inexpliqués se multiplient et tous les indices mènent vers une résidence du quartier d'Asamigawa, pourtant tranquille d'habitude. Les défunts se connectaient tous à un jeu vidéo en LAN, Dystopia, pour accomplir des missions meurtrières nettoyant sans doute le stress de la vie réelle. Mais à une époque où les jeux vidéo se font de plus en plus réalistes, il devient difficile pour certains joueurs de distinguer le virtuel du réel.
Hitomi Shinohara, la toute jeune veuve de l'employé de banque et Shunsuke Kitajima, un jeune hacker travaillant pour le gouvernement afin de purger sa peine vont mener l'enquête sur cette série de morts...
Tetsuya Tsutsui est un jeune mangaka indépendant repéré depuis peu par Square Enix, publiant en France sous le label Ki-oon. Après Duds Hunt et le premier tome de Manhole, sa réputation au japon n'a cessé de croître au point que ses oeuvres sont attendues avec impatience.
Dans ce manga il aborde avec un le danger du réalisame des jeux vidéo, un thème assez récurent dans les manga japonais (comme par exemple dans l'excellente série d'anime Lain). Le suicide et l'idée de mort persistante donnent une vision vraiment pessimiste et contradictoire du jeu vidéo. Seule la façade noire du réalisme à l'extrême est mise en avant et le mangaka s'embarque dans une vision manichéenne de la chose. Au final, trop de choses en trop peu de pages. Et pourtant, Reset convainc. Tout d'abord par son rythme effréné et sa naration très claire, qui va droit au but: l'auteur maîtrise le style (manga d'action) et le format (one-shot, manga en un seul volume) et garde le lecteur en haleine jusqu'à la fin. Avec des dessins très sobres mais recherchés, l'auteur arrive à faire passer les emotions avec pas mal de brio qui masque le manque de profondeur du scenario. Une lecture très agréable...
1 commentaire:
I think, you will come to the correct decision. Do not despair.
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