Titre original: Honkaku bô ibun / L'écrit de Honkaku bô
En 1591, le japon sort de plusieurs siècles de guerres féodales. 1591, c'est aussi l'année de la mort de Sen no Rikyû, l'un des plus grands maîtres de thé du Japon, l'inventeur de la cérémonie du thé de style wabi (beauté de la simplicité). Rikyû était attaché au Taîko Toyotomi Hideyosh (premier conseiller de l'Empereur), qui lui demande de se donner la mort.
Le moine Honkakubo, l'assistant du maître, participe à la dernière cérémonie du thé à l'issue de laquelle, son maître va se faire seppuku (hara-kiri). Suite à ces évènements, Honkakubo va quitter la cour et le monde des maître de thés pour vivre simplement grâce à la notoriété que le titre d'assistant de Rikyû lui a conféré. Mais pendant trente ans, le moine s'interroge: pourquoi son maître a-t-il dû se donner la mort? Et pourquoi les trois grands maîtres de l'époque ont-ils dû s'exiler ou se suicider? Suite à une rencontre inattendue, il va essayer de se remémorer le passé et partir à la recherche de la vérité au cours d'un dialogue imaginaire.
Plus que l'histoire d'une mort, c'est une histoire du thé que nous donne Inoué. Ce livre rend hommage à la cérémonie du thé (le cha no yu), à la tradition japonaise, aux grands maîtres du thé et au bouddhisme zen, à la simplicité... Avec son écriture sobre, Inoué nous livre les mystère de la cérémonie du thé, de ses instruments, de ses origines, de l'élégance et de la finesse nipponne... Car l'intérêt du roman, ce n'est pas l'intrigue de la mort, que j'ai trouvée par moment un peu maladroite, elle ne sert que de fil conducteur à l'histoire. L'intérêt de cette histoire, c'est le thé.
Ce roman n'est pas le meilleur livre d'Inoué. Un peu trop intimiste, on sent qu'il a été écrit pour les vrais amateur du thé et de la tradition japonaise. Au point de vue littéraire, je suis un peu resté sur ma faim. Mais du point de vue du théophile, et si on aime le monde du thé autant que moi, c'est une belle initiation au cha-no-yu, un monde que l'on ne connaît pas, à la fois une découverte et un peu une initiation car on suit le moine au côté de son maître.
D'autres critiques: Flo, Papillon et Chimère
En 1591, le japon sort de plusieurs siècles de guerres féodales. 1591, c'est aussi l'année de la mort de Sen no Rikyû, l'un des plus grands maîtres de thé du Japon, l'inventeur de la cérémonie du thé de style wabi (beauté de la simplicité). Rikyû était attaché au Taîko Toyotomi Hideyosh (premier conseiller de l'Empereur), qui lui demande de se donner la mort.
Le moine Honkakubo, l'assistant du maître, participe à la dernière cérémonie du thé à l'issue de laquelle, son maître va se faire seppuku (hara-kiri). Suite à ces évènements, Honkakubo va quitter la cour et le monde des maître de thés pour vivre simplement grâce à la notoriété que le titre d'assistant de Rikyû lui a conféré. Mais pendant trente ans, le moine s'interroge: pourquoi son maître a-t-il dû se donner la mort? Et pourquoi les trois grands maîtres de l'époque ont-ils dû s'exiler ou se suicider? Suite à une rencontre inattendue, il va essayer de se remémorer le passé et partir à la recherche de la vérité au cours d'un dialogue imaginaire.
Plus que l'histoire d'une mort, c'est une histoire du thé que nous donne Inoué. Ce livre rend hommage à la cérémonie du thé (le cha no yu), à la tradition japonaise, aux grands maîtres du thé et au bouddhisme zen, à la simplicité... Avec son écriture sobre, Inoué nous livre les mystère de la cérémonie du thé, de ses instruments, de ses origines, de l'élégance et de la finesse nipponne... Car l'intérêt du roman, ce n'est pas l'intrigue de la mort, que j'ai trouvée par moment un peu maladroite, elle ne sert que de fil conducteur à l'histoire. L'intérêt de cette histoire, c'est le thé.
Ce roman n'est pas le meilleur livre d'Inoué. Un peu trop intimiste, on sent qu'il a été écrit pour les vrais amateur du thé et de la tradition japonaise. Au point de vue littéraire, je suis un peu resté sur ma faim. Mais du point de vue du théophile, et si on aime le monde du thé autant que moi, c'est une belle initiation au cha-no-yu, un monde que l'on ne connaît pas, à la fois une découverte et un peu une initiation car on suit le moine au côté de son maître.
D'autres critiques: Flo, Papillon et Chimère
2 commentaires:
Ce livre fait partie de mon challenge pour 2008. Je l'ai choisi parce que je suis une "accro" au thé (depuis presque 2 ans) et que je voulais en savoir plus sur ce monde. J'ai vraiment hâte de le lire.
Je te souhaite alors une bonne lecture. C'est un livre de théophile, bien plus qu'un livre de bibliophile. Moi aussi mon addiction au thé remonte à loin. A la prépa pour être plus préci, et à ses longues nuits devant des problèmes de math et de physique quasiment insurmontables: plus de 5 ans maintenant...
Alors bonne découverte du cha no yu...
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