Eh oui, je continue ma cure d'Ogawa (une cuillers le matin dans le métro, une cuillers le soir au retour et si besoin, une cuillère au coucher le soir). Cette fois-ci, c'est l'annulaire qui est passé à la casserole (toute envie antropophage mis à part).
Histoire :
A la suite d'un léger accident de travail dans une fabrique de limonade au cours duquelelle perd un bout de son annulaire, une jeune provinciale décide de changer de travail et trouve un emploi de réceptionniste auprès de M. Deshimaru, étrange taxidermiste directeur d'un laboratoire de spécimen. Dans ce lieu étrange, ancien foyer de jeunes filles pratiquement désert, elle reçoit la clientèle avant que M. Deshimaru ne recueille, analyse et enferme à jamais les blessures et les souvenirs de ceux qui désirent échapper à leur mémoire: champignons, objets de la vie courrante, partitions, os d'oiseaux, blessures... Sans vraiment comprendre ce qui se joue, elle est progressivement fascinée par cet étrange scientifique qui exerce sur elle un pouvoir étrange.
Mon avis :
Une histoire déroutante, une écriture déconcertante, simple et épurée, pleine de non-dits mais assez explicites pour attirer le lecteur vers cette atmosphère étrange typique des nouvelles de Yôko Ogawa. Dans cette nouvelle, on retrouve un atmosphère un peu moins malsaine que dans d'autres de ses romans (Hôtel Iris, Les abeilles), un peu comme dans le réfectoire un soir et une piscine sous la pluie. La nouvelle pénètre, davantage encore que ses autres romans, dans le territoire de l'envoûtement et de l'étrange, et révèle, au coeur du suspense, l'empreinte d'une douleur qui va jusqu'au fétichisme.
Je pense que c'est le meilleur livre pour commencer l'oeuvre de Yôko Ogawa. De toute façon, avec Ogawa, soit on a aimé un livre et on adorera toute son oeuvre, soit on déteste, définitivement. Et pour les cinéphiles, l'oeuvre a été adaptée par Diane Bertrand au cinéma.
Histoire :
A la suite d'un léger accident de travail dans une fabrique de limonade au cours duquelelle perd un bout de son annulaire, une jeune provinciale décide de changer de travail et trouve un emploi de réceptionniste auprès de M. Deshimaru, étrange taxidermiste directeur d'un laboratoire de spécimen. Dans ce lieu étrange, ancien foyer de jeunes filles pratiquement désert, elle reçoit la clientèle avant que M. Deshimaru ne recueille, analyse et enferme à jamais les blessures et les souvenirs de ceux qui désirent échapper à leur mémoire: champignons, objets de la vie courrante, partitions, os d'oiseaux, blessures... Sans vraiment comprendre ce qui se joue, elle est progressivement fascinée par cet étrange scientifique qui exerce sur elle un pouvoir étrange.
Mon avis :
Une histoire déroutante, une écriture déconcertante, simple et épurée, pleine de non-dits mais assez explicites pour attirer le lecteur vers cette atmosphère étrange typique des nouvelles de Yôko Ogawa. Dans cette nouvelle, on retrouve un atmosphère un peu moins malsaine que dans d'autres de ses romans (Hôtel Iris, Les abeilles), un peu comme dans le réfectoire un soir et une piscine sous la pluie. La nouvelle pénètre, davantage encore que ses autres romans, dans le territoire de l'envoûtement et de l'étrange, et révèle, au coeur du suspense, l'empreinte d'une douleur qui va jusqu'au fétichisme.
Je pense que c'est le meilleur livre pour commencer l'oeuvre de Yôko Ogawa. De toute façon, avec Ogawa, soit on a aimé un livre et on adorera toute son oeuvre, soit on déteste, définitivement. Et pour les cinéphiles, l'oeuvre a été adaptée par Diane Bertrand au cinéma.
6 commentaires:
C'est amusant ça! J'ai plongé dans l'oeuvre d'Ogawa par ce roman...premier contact avec le talent de la dame!
C'est vrai qu'Ogawa a un talent incomparable.
Personnellement, j'avais commencé par le réfectoire, car c'est celui que j'avais trouvé au relais H en attendant le train, que je n'avais rien à lire et que je voulais tenter Ogawa. Il est aussi pas mal trop pour commencer cette auteur.
L'annulaire est je pense le plus caractéristique de son oeuvre, sans être trop trash (comme Hôtel Iris, qui n'est pas à mettre entre toutes les mains), et donc le mieux pour un premier contact.
Je viens de finir La Grossesse hiers soir, je l'ai un peu moins aimé. Je posterai mon commentaire certainement dans la journée.
Si j'ai bien compris, il faut moi aussi que je continue ma cure? Mais d'abord, je me détends avec Crime et couches-culottes... Hilarant ;-)
@ Loutarwen : Rien ne t'y oblige et tu as le temps. Le n'ai pas encore vu pousser des pattes ni au livre ni à notre bibliothèque... Le bouquin restera bien gentillement à sa place.
moi aussi c'est d'ailleurs le seul que j'aie lu jusqu'à présent mais j'ai bien aimé le côté étrange, rêve et banalité du quotidien mêlés et aussi comme 1 sorte de passivité , de lenteur.
Il est vraiment pas mal. Si tu as aimé le genre, alors tu aimeras certainement les autres. Ogawa est le maître de l'étrange mélancoliques... J'adore.
Sinon, je peux te conseiller Hôtel Iris, mais c'est un peu trash...
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