Voici un bon bout de temps que j'ai envie de me plonger dans les aventures du juge Ti: mais par quel bout commencer? En suivant l'ordre d'écriture? en suivant la chronologie historique? Car ce bon juge Ti a réellement existé. Et même au delà de ça, par quel auteur commencer? Robert Van Gulik, ce diplomate hollandais qui nous a fait redécouvrir ce personnage historique, ayant commencé comme simple juge pour finir chancelier de l'Impératrice Wu des Zhou? Ou bien par Frédérique Lenormand, puisque l'on voit souvent écrit que si son œuvre est fort sympathique, il est fort difficile de lire les nouvelles enquêtes après avoir goûté à la qualité des écrits de Van Gulik?
La question s'est résolue d'elle même, sur le stand du Point au salon du livre, coupant court à toute cogitation au final bien stérile. En parcourant des yeux les rayonnages; ils ont été arrêté par ce nom que je connaissais bien: toute la série en poche, du numéro 2 au numéro 6... Et je n'ai pu quitter le stand sans la précieuse prose en main, le tome 2 justement... Donc, La Nuit des Juges...
Après avoir passé ses concours littéraires et quelques années aux archives centrales de Chang'An, Ti Jen Tsie est devenu juge dans la petite bourgade côtière de Peng Lai. Or, après quelques enquêtes à son arrivée où il a brillé au plus haut point, il s'ennuie à mourir: il ne traite plus que d'affaires banales qui lui font regretter la capitale.
Jusqu'au jour où il est convoqué à la préfecture, à Pien Fou, avec cinq autres collègue de la région. Le juge Tan, magistrat de la cité est appelé à de plus hautes responsabilités à la capitale, et le préfet doit choisir lequel d'entre aura l'honneur d'être nommé à ce poste convoité. A part Ti, tous les magistrat ont posé leur candidature pour ce poste, et chacun à ses propres qualités: la noblesse, l'âge, l'art poétique, l'érudition, les liens familiaux, le mérite. Mais le lendemain, le juge Tan est retrouvé mort défenestré, et personne ne croit à la thèse de l'accident. Et l'élucidation de cette énigme conduira un des juges sur le siège du défunt. Une rude compétition peut commencer, où tous les coups bas sont permis, des coups bas qui, s'il n'avait pas été intéressé par ce petit travail intellectuel et qu'il n'était pas là sur l'ordre se son supérieur, auraient tôt de faire déguerpir Ti...
Nous voici entraîné dans un petit polar fort sympathique, empreint d'un humour latent que la situation, des petits potentats locaux se tirant dans les pattes, dans un univers somme toute fort sympathique. L'univers est assez bien décrit, même s'il paraît qu'à côté de Van Gulik, ça fait pâle figure. C'est un polar à l'ancienne, très agréable à lire et qui me donne envie de me plonger dans l'œuvre de son prédécesseur avec De l'or sous les Tang.
La question s'est résolue d'elle même, sur le stand du Point au salon du livre, coupant court à toute cogitation au final bien stérile. En parcourant des yeux les rayonnages; ils ont été arrêté par ce nom que je connaissais bien: toute la série en poche, du numéro 2 au numéro 6... Et je n'ai pu quitter le stand sans la précieuse prose en main, le tome 2 justement... Donc, La Nuit des Juges...
Après avoir passé ses concours littéraires et quelques années aux archives centrales de Chang'An, Ti Jen Tsie est devenu juge dans la petite bourgade côtière de Peng Lai. Or, après quelques enquêtes à son arrivée où il a brillé au plus haut point, il s'ennuie à mourir: il ne traite plus que d'affaires banales qui lui font regretter la capitale.
Jusqu'au jour où il est convoqué à la préfecture, à Pien Fou, avec cinq autres collègue de la région. Le juge Tan, magistrat de la cité est appelé à de plus hautes responsabilités à la capitale, et le préfet doit choisir lequel d'entre aura l'honneur d'être nommé à ce poste convoité. A part Ti, tous les magistrat ont posé leur candidature pour ce poste, et chacun à ses propres qualités: la noblesse, l'âge, l'art poétique, l'érudition, les liens familiaux, le mérite. Mais le lendemain, le juge Tan est retrouvé mort défenestré, et personne ne croit à la thèse de l'accident. Et l'élucidation de cette énigme conduira un des juges sur le siège du défunt. Une rude compétition peut commencer, où tous les coups bas sont permis, des coups bas qui, s'il n'avait pas été intéressé par ce petit travail intellectuel et qu'il n'était pas là sur l'ordre se son supérieur, auraient tôt de faire déguerpir Ti...
Nous voici entraîné dans un petit polar fort sympathique, empreint d'un humour latent que la situation, des petits potentats locaux se tirant dans les pattes, dans un univers somme toute fort sympathique. L'univers est assez bien décrit, même s'il paraît qu'à côté de Van Gulik, ça fait pâle figure. C'est un polar à l'ancienne, très agréable à lire et qui me donne envie de me plonger dans l'œuvre de son prédécesseur avec De l'or sous les Tang.
1 commentaire:
Ah, nostalgie! Tu me donnes envie d'en relire certains, cela fait très longtemps et je ne connais que Van Gulik qui à l'époque m'a fascinée par son érudition et le fait qu'il parlait au moins 5 langues dont le chinois et le japonais! Peut-être en ferais-je un billet? Par contre je ne connais pas Lenormand, qu'en penses-tu?
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