jeudi 28 mai 2009

Mangez-le si vous voulez

Allez, une petite histoire vraie pour changer!

Un nouveau Teulé, c'est un évènement. Certes, je n'ai pas encore eu le temps de lire le Montespan, qui trône bien sagement dans ma bibliothèque (entendre par là les piles de livres répandues dans le couloir...) Mais rien qu'à la vue de ce titre, je ne pouvais pas passer à côté... La c'est le petit psychotique qui sommeille en moi qui se réveille.

Pourquoi aller chercher le fait divers si loin dans des contrées inhospitalières d'Outre-Rhin comme Rotenburg an der Fulda? Voici une histoire encore plus scabreuse qui s'est pas passé dans notre bon vieux Périgord, pays du foie gras et du canard confit, un lendemain d'assomption 1870.


Ce qui suit dévoile l'histoire, mais cette épisode sombre de notre mémoire collective est connu...

Alain de Monéys, jeune noble local, affable et aimé de tous, sort de chez lui pour se rendre dans la commune voisine régler des affaires avant de s'engager volontairement dans l'armée impériale alors en guerre contre la Prusse alors qu'il avait été pourtant réformé pour trop frêle constitution.

Vers 14 heures, il entre à Hautefaye, mais quelques mots entre un de ses cousins, républicain, et des personnes présentes font s'envenimer la situation. Son cousin fuit, mais très vite se répand le bruit que de Monéys serait un prussien. Quelques jours après les débâcles de Reichshoffen et de Forbach, les esprits s'échauffent dans ce coin du Périgord ultra-bonapartiste.

De Monéys a beau clamer son innocence et son soutient à l'empire, la foule le prends à partie, et très vite sonne la curée... Malgré l'aide de quelques-uns de ses amis et fermiers, très peu au final, la foule se rue sur lui. Ils auront beau tout au long de la journée essayer de le sauver des pattes de ces chiens enragés constituée de voisins et d'amis au final, ils n'arriveront pas à le soustraire à la folie meurtrière de la foule et à l'indifférence des rare personnes qui ne se sont pas mêlées au carnage: les coups, blessures et tortures les plus infâmes dureront jusqu'à la nuit, et c'est vivant qu'il sera brûlé, puis même mangé par une population prise de folie.


Et tout au long de l'histoire, De Monéys reste vivant, presque lucide, à clamer son innocence: dire qu'il avait été réformé!


Dans ce texte, Teulé reprend fidèlement ces évènements macabres. C'est souvent à la limite du supportable, tant au niveau intellectuel que gastrique (les actes perpétrés donnent envie de vomir). Et la plume de l'auteur soutient magnifiquement cette horreur. De quoi redonner confiance en la destinée humaine (ironie!)

Un grand moment de littérature!

Ah, en passant, c'est aujourd'hui la 150ème!

mardi 12 mai 2009

Panique au Mangin Palace

Attention! Message personnel! Panique au Mangin Palace! Je répète, panique au Mangin Palace!

Ha ha! Nous revoilà! C'est la panique en direct du Mangin Palace, épisode 161. Bienvenu à toi dans ce monde archiloufoque et total foutraque, où l'élégance se mélange au n'importe-nawaque, le tout dans une fanrandole de volutes sonores orchestrée une bande de doux dingues. La machine est prête et à priori, nous serions ce matin, selon le grégorien, le dimanche trois mai deux mille neuf, onze heures cinq, bonjour à toi, l'ami!

Avant tout ce matin, dans panique au Mangin Palace...

Voici une émission de radio que j'ai découvert il y a à peine un mois, mais qui dès la première écoute, m'a ensorcelé.
Toute l'année le dimanche sur France Inter, Phillipe Collin nous propose une revue de l'actualité pleine d'humour, avec l'aide de ses accolytes Xavier Mauduit, Thiérry Daupin et Flora Bernard. Grâce à des extraits bien choisis d'archives de l’INA, de films, de chansons et quelques témoignages, il nous raconte la société à sa façon, jouant au passage et sans vergogne avec notre mémoire collective, nous souvenirs télévisuels et radiophoniques, les bribes de culture incrustées dans notre mémoire, où chaque passage à un peu l'air d'un déjà vu proche ou lointain et n'est jamais loin des actualités françaises et mondiales... Mais sans jamais prendre parti, sans faire de politique malsaine.

Un humour actuel tranchant jouant habilement et volontairement avec le suranné. Un coup de cœur.
Et je pense que le Maître aurait pu aimer...

Note: En juin 2007, l'émission a remporté le prix du meilleur programme radio au New York Festivals. Et pour les gens comme moi qui n'écoutent pas la radio, ça existe en podcast. Allez voir sur leur site. Il existe même des archives.

dimanche 3 mai 2009

Boules de duvet blanc...

Petit post pour répondre à un commentaire affolé de ParisThé...

Voici ce que j'ai trouvé dans mon Xi Hu Long Jing de Thés de Chine:

J'espère que c'est la même chose que tu as trouvé... Auquel cas, rien de grave, je les ai disséqué, ce n'est que du duvet qui s'est aggloméré. Visiblement les feuilles ont été au départ très duveteuse (signe de qualité), et soit un peu d'humidité dans la conservation avec beaucoup de duvet volant, soit une agglomération du duvet lors du chauffage au wok: c'est l'option que je retiens plus volontièrement car je n'ai rien vu de suspect sur mes feuilles en examinant mes 50 g...

Verdict: Pas de quoi s'alarmer... Et bois le thé lorsqu'il est jeune, c'est là qu'il est le meilleur...

Tiens! Je me ferais bien un petit Long Jing...

vendredi 1 mai 2009

Visite au Père Lachaise

Petite ballade au Père Lachaise... Désolé, je n'y tenais plus:

Le colombarium...



Little boxes on the hillside,
Little boxes made of ticky tacky
Little boxes on the hillside,
Little boxes all the same.

There's a green one and a pink one

And a blue one and a yellow one,
And they're all made out of ticky tacky
And they all look just the same.

And the people in the houses

All went to the university,

Where they were put in boxes
And they came out all the same,


And there's doctors and lawyers,
And business executives,

And they're all made out of ticky tacky
And they all look just the same.


And they all play on the golf course
And drink their martinis dry,

And they all have pretty children
And the children go to school,

And the children go to summer camp

And then to the university,

Where they are put in boxes
And they come out all the same.


And the boys go into business

And marry and raise a family
In boxes made of ticky tacky

And they all look just the same.


There's a green one and a pink one
And a blue one and a yellow one,
And they're all made out of ticky tacky

And they all look just the same.